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Comment soumettre un article

Les manuscrits doivent être soumis en ligne sur: www.jrad-afrique.com

Les manuscrits, quelle qu’en soit la rubrique, ne seront acceptés qu’après avoir été soumis à l’appréciation d’une relecture, anonyme pour les auteurs.

Les rédacteurs en chef ou les rédacteurs associés peuvent prendre la décision de refuser un manuscrit à tout moment s’il ne correspond pas à la ligne éditoriale.

Les nombres de pages des manuscrits sont indiqués sur la base d’un fichier Word standard, c’est-à-dire rédigé en police Arial 11 points, interlignes doubles et marges de 2,5 cm.

Les différentes rubriques et articles :

Comment je fais (pratique technique)

La rubrique « Comment je fais » est orientée sur la pratique d’une technique et sur les résultats principaux. Après la lecture de l’article, le lecteur doit être capable de réaliser lui-même complètement ce geste. Il est donc très important d’aborder tous les détails de réalisation y compris les plus simples comme les produits utilisés, les séquences et réglages des divers appareils nécessaires, etc. Cette rubrique concerne les gestes pratiqués en routine et les techniques novatrices. Elle est particulièrement utile pour les jeunes radiologues, mais aussi pour les radiologues polyvalents qui la pratiquent moins souvent.

Le texte est structuré en deux parties :

  • 1 - La description purement technique du geste, le mieux étant de faire une description pas à pas, en se calquant exactement sur la pratique quotidienne;
  • 2 - La présentation des principaux résultats. Le manuscrit doit comporter un titre, un résumé et 3 à 5 mots-clés en français et en anglais, et un encadré « Points à retenir ». Les résumés en français et en anglais suivent le plan Introduction, Messages principaux, Conclusion (Introduction, Main messages, Conclusion). La longueur du texte (hors page de titre, références et légendes) ne dépasse pas 6 pages en double interligne (ou au plus 14 000 signes espaces compris). Les références bibliographiques sont limitées à 5. Le nombre de figures ne doit pas excéder 3.

Mises au point didactiques

L’objectif de cette forme de publication est de rapporter de façon didactique, des données récentes, sur l’état de l’art sur une technique ou sur la prise en charge d’une pathologie ou d’une situation clinique particulière. Ce texte de formation initiale ou postuniversitaire doit permettre au nonspécialiste de trouver un aperçu accessible qui enrichit sa connaissance générale, au spécialiste une bibliographie à jour et des éléments de réflexion à partir d’une véritable actualité du sujet. L’article doit être rédigé selon le plan Introduction, Données récentes et Conclusion ; dans la partie principale, le découpage doit être clair et logique; l’usage de tableaux et de figures est encouragé.

Le manuscrit doit comporter une page de titre avec un titre en français et anglais, un résumé et 3 à 5 mots-clés (français et anglais) doivent être fournis ; les résumés en français et en anglais suivent le plan Introduction, Données récentes, Conclusion (Introduction, Recent findings, Conclusion) ; ils ne doivent pas dépasser 300 mots.

La longueur du texte ne dépasse pas 22 pages (ou 48 000 signes espaces compris), il y a au plus 12 figures ou tableaux, et 30 références.

Cas clinique : présentation d’une pathologie et revue de la littérature

Il s’agit de la présentation d’un cas d’une pathologie peu fréquente, donnant l’occasion de faire une revue de la littérature sur la maladie. L’article est organisé selon le plan suivant : introduction, observation clinique avec l’iconographie, une discussion avec revue complète de la littérature, une conclusion, des références.

Le manuscrit doit être composé de la page de titre (français et anglais), un résumé (français et anglais, structuré selon le plan de l’article) et 3 à 5 mots-clés (français et anglais), au plus 4 pages de texte (ou au plus 9000 signes espaces compris), 3 à 4 figures et 5 références.

Quel est votre diagnostic : Quiz

L’objectif est de former les apprenants par la publication d’images classiques ou pouvant prêter à confusion. Le texte doit présenter succinctement et brièvement le cas clinique avec une iconographie parlante. La réponse doit être explicite avec un commentaire et une bibliographie comportant au moins 10 références indexées dans le texte. Fournir en plus du diagnostic final, trois diagnostics différentiels.

Article original

L’article original doit être organisé d’une manière logique en suivant le plan IMRAD qui comprend 4 sections : Introduction, Méthodes, Résultats et Discussion. La longueur des articles (texte + illustrations + références) ne doit pas dépasser 20 pages.

Il s’agit d’un sujet de recherche ou de mémoire. Le plan IMRAD est le suivant :

Introduction :
L’introduction doit guider le lecteur, le plus rapidement possible, du contexte général du problème à la question précise à laquelle les auteurs ont répondu. Elle doit comprendre une synthèse de la littérature et extraire l’information utile pour justifier pourquoi les auteurs ont mené cette recherche. A la fin, il faut y formuler clairement les objectifs de l’étude.

Méthodes :
Cette section a comme rôle de décrire avec précision ce qui a été fait pour répondre à la question posée et ne doit contenir aucun résultat. Elle doit convaincre le lecteur que la méthode utilisée était valide et fournir assez de détails pour que l’étude puisse être répliquée. Elle doit contenir le type d’étude, le lieu, la durée, la population cible, l’échantillonnage, les variables étudiées, les méthodes de collecte des données, les méthodes d’analyse des données et les considérations éthiques. Cette section doit être rédigée au passé (imparfait ou passé composé) sauf pour énoncer qu’une technique est standard ou qu’un outil est fiable et valide. Dans ce dernier cas, on utilisera le présent en citant une référence.

Résultats :
Elle doit contenir tous les résultats pertinents en fonction de l’objectif de l’étude sans commentaires ni comparaisons. Cette section doit être rédigée au passé et commencer par une description, de préférence dans un tableau, de la population étudiée en rapportant le nombre de sujets ayant participé à l’étude et leurs caractéristiques principales (cliniques, biologiques, démographiques…). La partie suivante doit fournir au lecteur les données permettant de répondre à la question principale. Elle comporte une estimation du paramètre principal (pourcentage, taux, moyenne ou médiane… dans les études descriptives ou risque relatif, différence de risque ou odds ratio… dans les études analytiques), une indication de la précision de cette estimation (écart type, intervalle de confiance, …) et éventuellement les résultats d’un test statistique. La troisième et dernière partie de la section résultats n’est pas systématique. Elle expose les résultats dits secondaires correspondant à des analyses de sous-groupes ou à des analyses d’objectifs secondaires lorsque cela a été prévu dans le protocole. Il faut éviter le plus possible les redondances entre le texte, les tableaux et les figures. Aucune référence ne sera citée dans cette rubrique. Les tableaux doivent être appelés dans le texte et numérotés selon leur ordre d’apparition par des chiffres romains, avec au-dessus le titre, et en dessous les notes et les abréviations. La présentation des tableaux doit être claire et concise. Les figures doivent aussi être appelées dans le texte et numérotés par des chiffres arabes selon l’ordre d’apparition, avec en dessous, le titre et les explications des symboles ou abréviations afin que les figures soient compréhensibles indépendamment du texte. Elles doivent être dans l’un des formats suivants : PNG, JPEG ou TIFF. Les tableaux et figures doivent être intégrés dans le texte et placés à l’endroit où l’auteur le désire (près de l’endroit où ils sont cités dans le texte).

Discussion :
Dans cette section, les auteurs doivent proposer une interprétation des résultats et envisager leurs implications. Elle doit comporter les éléments suivants : Résumé des principaux faits : Il doit être bref et présenter, parmi tous les résultats détaillés dans la section précédente, ceux qui méritent d’être retenus du point de vue des auteurs. Une discussion de la validité des résultats : Il s’agit de présenter les limites de l’étude et de persuader le lecteur que les éventuels problèmes méthodologiques rencontrés ne remettent pas en cause les conclusions de l’étude. Une discussion du caractère généralisable des résultats : indiquer au lecteur à quelle population les résultats peuvent s’appliquer. Une conclusion sur la réponse à la question posée : Le rôle de cette partie est de dire au lecteur quelle réponse est retenue et de faire le lien avec la mise en perspective. Une mise en perspective des résultats : consiste à les comparer aux connaissances au moment de la rédaction. Un énoncé des implications des résultats : Les implications peuvent être discutées vis-à-vis de la recherche, de la pratique clinique et de la santé publique.

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